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Poème dédicace
Ta main, du ciel, ramène des nuages,
Ton oeil absorbe l’azur.
Sois l’avaleuse des nues
Qui peint des mousses de brume,
Les merveilleux nimbus
Qui transhument en silence,
Que seul accroche ton pinceau doux.
En ondes concentriques
La lumière trouble l’air,
L’oeil cligne,
Un arc-en-ciel au bord du jour
Annonce des matins purs.
Qui songe, loin des pierres?
Qui oublie les noirceurs de la ville?
Qui renonce aux humeurs des hommes?
Qui tourne le dos aux palinodies?
Qui s’accroche à la queue d’un nuage?
- un peintre passe.
Gilles Plazy, 1976
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