« Il y a six ans, lors de sa dernière exposition en France, Denise Lioté, exprimait un univers imaginaire, inspiré de la nature, à l'écriture abstraite, dont les structures, aux cernes noires, venaient directement de la fascination qu'exerçait, sur elle, des racines aux formes tourmentées. Depuis, Denise Lioté, s'est rendue plusieurs fois aux États-Unis. Durant ses séjours, sa peinture est devenue plus forte, plus brutale; ses polychromismes plus agressifs et denses.
​
Aujourd'hui, de retour en France, son art, s'est profondément modifié. Si ses structures rappellent encore, mais de loin, celles des racines torturées, sa palette a perdu sa violence, et les plans, plus apaisés, simplifiés, sont maintenant larges, respirés, faits d'une lumière-espace vibrants. Car, Denise Lioté s'est éloignée de la nature, pour atteindre cette qualité de peinture, aux mouvements internes, sensibles, solides, qui confèrent à ses œuvres, une vie poétique et mystérieuse. »
​
Henry Galy-Carles - Article sur l'Exposition Galerie Christiane Colin - 1972.